Le manoir et le parc de chasse de Bur-le-Roy (Noron-la-Poterie, Calvados)

Luc Bourgeois

Établi au sein d’une vaste foresta contrôlée par les ducs-rois normands au plus tard dans les années 1030, Bur-le-Roy apparait comme une résidence princière citée à plusieurs reprises entre les années 1160-1170 et 1204 (en particulier sous le règne d’Henri II) puis comme le centre d’un domaine royal [1]. En attendant le dépouillement plus systématique des archives que cet ensemble mériterait, les textes et la topographie du site révèlent tous les caractères d’un manoir princier associé à un parc de chasse et à une foresta ducale puis royale.

Les quelques observations réalisées au cours d’une visite du site ont été complétées par une consultation de l’ensemble des clichés verticaux de l’IGN réalisés depuis 1949, et par une analyse des plans cadastraux « napoléonien » et actuel. La carte ci-dessous fournit la synthèse de ces observations. L’ensemble du paysage est aujourd’hui occupé par des prairies bocagées et des espaces boisés, qui se prêtent mal à une prospection au sol destinée à la collecte de mobilier. L’ensemble est établi à cheval sur les communes actuelles de Noron-la-Poterie et de Saint-Paul-de-Vernay.

Croquis de localisation des différentes composantes de Bur-le-Roy, d’après le plan cadastral de 1830 (non redressé). © Carte Luc Bourgeois, 2019

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La place du Marché du village de Balleroy

La place du Marché du village de Balleroy (Calvados) : Un témoignage singulier de l’urbanisation des campagnes

Exposition présentée lors des Journées européennes du patrimoine, 20-21 septembre 2019, Balleroy-sur-Drôme

« Place. Espace vide, dans un village, pour servir aux activités collectives. Marché. Lieu public où l’on vend toutes sortes de denrées et d’objets. Jadis, il s’agissait surtout du marché aux grains qui se tenait dans toutes les villes, jusqu’aux plus petites. Les règlements prévoyaient que les habitants de la ville puissent acheter les premiers ; les boulangers de la ville en second ; les marchands forains en dernier (Lachiver). »

Le village de Balleroy est très ancien. Son nom témoigne d’une présence celtique à mettre en relation avec le camp gaulois de Castillon, qui remonte au IIIe siècle avant Jésus-Christ. Balleroy (anciennement Balaré, Baleré ou Balleré) vient du nom de personne celtique Balaros signifiant « le chauve ». Au cours du haut Moyen Âge, Balleroy apparaît comme une paroisse déjà bien constituée sous le patronage de saint Martin, suggérant une création dès l’époque mérovingienne. Depuis au moins le XIIe siècle, Balleroy dépendait de l’abbaye d’Aunay-sur-Odon, dont elle n’est démembrée qu’en 1521. Il y avait deux villages : le plus ancien, celui de Molandin, situé au fond du parc du château, accueillait le manoir seigneurial, l’église, le presbytère et le moulin banal ; le plus récent, qualifié de « village neuf » en 1181, était localisé près du pont de Balleroy, à Courteil.

Plan du bourg de Balleroy daté vers 1730. © AD14, 3718 ; infographie M. Daeffler.

 

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La chasse en forêt de Cerisy et aux alentours

La chasse en forêt de Cerisy et aux alentours : Histoire d’une pratique séculaire
vendredi 14 septembre 2018, Balleroy

Conférence d’Élisabeth RIDEL-GRANGER

Affiche de la conférence : cliquez sur l’icône

Cette conférence a été organisée par le Pôle Rural de la MRSH de Caen, dans le cadre du Projet Collectif de Recherche De bois, de terre et d’eau… Patrimoine archéologique, historique et culturel autour de la forêt de Cerisy (Cycle des conférences de Balleroy), en préambule à la manifestation Le château au temps d’Albert de Balleroy, préparée à l’occasion des journées européennes du Patrimoine.

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